28 de noviembre de 2012

Erik Izraelewicz, director de "Le Monde" ha fallecido.


Bueno, lo siento mucho porque llevo unos dias comunicando solo fallecimiento. Pero también de alguna forma es para reflexionar de que no somos eternos y que tenemos que ser lo más felices posibles. No discutir, por banalidades y pensar que cuando uno se va se va el mejor amigo. Muchas veces, sin querer te meter en una vorágime de trabajo que hace que no puedas tener tiempo a pensar en nada más, y el tiempo pasa. Estoy segura que Erik erá de los que disfrutaba trabajando y erá feliz con el trabajo que realizaba. 

No lo conocía y tampoco soy asidua lectura a Le Monde, ya sabemos que cuando morimos todos dicén los maravillosos que eramos, cariñosos, alegres, bla, bla,...¡pena que mucho de esos refuerzos positivos INCONDICIONALES no los hagamos en vida. No nos han enseñado. Tengo que confesar que cuando toque ese tema, me fué muy fácil porque siempre he querido ver el medio vaso lleno y si nos paramos a pensar todo el mundo tiene cosas buenas. Si recibe esos refuerzos, inconscientemente (como a todos nos gusta que nos digán cosas bonitas), esa persona se esforzará para continuar recibiéndolos. Eso es muy importante en los niños, no ponerles etiquetas negativas. Todos necesitamos sentirnos amados y reconocidos.

Os preguntareís  porqué me estoy enrrollando tanto; pues porque han aparecido dos palabras en los adjetivos que sus compañeros le han dedicado a Erik, que me han parecido maravillosos. Esas palabras son para mi tan importantes que supongo que si no fuerán ciertas no las hubierán puesto, porque hay muchas cosas bonitas que decir.

Lo dejo en el texto original como aparece en el periódico le Monde por si os apetece leer las fuentes directas. 

Las palabras mágicas hoy son: "L'intégrité était sa marque de fabrique" (INTEGRIDAD)

                                               " il avait une rare capacité d'écoute" (CAPACIDAD DE ESCUCHAR), luego en la misma frase pone que su sentido del humor hacía su trabajo cotidiano más ligero. 



Mort d'Erik Izraelewicz, directeur des rédactions du "Monde"

Erik Izraelewicz, directeur des rédactions du "Monde", le 19 novembre.


Nommé directeur du journal et des rédactions en février 2011, il était également membre du directoire du Groupe Le Monde.
Mort d'Erik Izraelewicz : un message du directoire aux salariés du Groupe Le Monde
Le Monde.fr | 28.11.2012 à 09h40 • Mis à jour le 28.11.2012 à 09h41

"Aujourd'hui est une triste journée pour le Monde".

Pris d'un malaise au journal, Erik a été hospitalisé en fin d'après-midi à l'hôpital de la Salpêtrière. En dépit des premiers soins qui lui ont été prodigués au journal, puis de l'intervention du corps médical, Erik est mort en tout début de soirée.
C'est pour nous tous, pour le journal, pour notre collectivité et plus largement pour la profession, une très grande perte.
Erik faisait partie de ces rares professionnels qui savaient allier professionnalisme, talent, indépendance et rigueur. En plus de toutes ses qualités, il avait une rare capacité d'écoute et un sens de l'humour qui rendait notre quotidien plus léger. C'est aujourd'hui un ami que nous perdons.
En cette heure triste, je souhaitais partager avec vous ce chagrin."
Louis Dreyfus, président du directoire du groupe Le Monde



Disparition d'Erik Izraelewicz : communiqué de la Société des Rédacteurs du MondeLe Monde.fr | 28.11.2012 à 09h52 • Mis à jour le 28.11.2012 à 09h54

"La disparition brutale d'Erik Izraelewicz constitue un choc, un traumatisme et une tragédie pour tous les journalistes du Monde et l'ensemble des personnels. Dans l'histoire du journal, c'est la première fois qu'un directeur meurt en fonctions. Mardi 27novembre, Erik Izraelewicz a été terrassé dans son bureau par un malaise foudroyant. Lorsqu'il a été transporté à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, après avoir reçu tous les soins d'urgence, il était déjà trop tard, les équipes médicales n'ont pas pu le réanimer.
Au cours de ses 68 années d'existence, Le Monde a, certes, connu bien des vicissitudes, des crises internes, des épreuves, mais pas de drames humains et intimes aussi douloureux.

Erik Izraelewicz incarnait une culture et des valeurs à la quelle notre collectivité est profondément attachée. Nous serons attentifs à garder sa mémoire intacte et à perpétuer cette tradition d'humanisme et d'intelligence de l'esprit.

DEUX VIES AU MONDE

Erik Izraelewicz a connu deux vies au Monde, la première de 1986 à 2000, comme journaliste économique, un des plus doués de sa génération. Son talent, sa clairvoyance, la finesse de ses analyses l'avaient rapidement propulsé à la rédaction en chef du journal.

Dix ans après, c'est le souvenir laissé par Erik, son professionnalisme qui avaient conduit les journalistes du Monde à lui confier la direction de notre entreprise, une tâche lourde qu'il a remplie, pendant dix-huit mois, avec abnégation, courage et énergie. Car si Erik était stressé, il n'en laissait jamais rien paraître. Du monde anglo-saxon qu'il connaissait bien, il avait adopté les codes professionnels, mais aussi un certain flegme et un grand sens de l'humour. Erik pratiquait volontiers la mise à distance.

Toutes les personnes présentes dans l'auditorium, boulevard Auguste-Blanqui à Paris, un après-midi de février 2011, le jour de sa présentation devant la collectivité, se souviendront longtemps encore de son émotion, perceptible à la tribune, notamment lorsqu'il prit un verre d'eau. Le léger tremblement de sa main trahissait le respect de notre collectivité et sa grande fierté d'être là, présent devant ses pairs. Au Monde, Erik était dans sa maison, celle du journalisme rigoureux, exigeant et modeste.

INTÉGRITÉ ET DROITURE

Erik Izraelewicz était un journaliste exemplaire d'une très grande droiture morale. L'intégrité était sa marque de fabrique. Il était un serviteur de l'information et un maître du journalisme économique et internacional.

Sur la place de Paris, il avait un des meilleurs carnets d'adresse. Parmi les chefs d'Etats, les dirigeants de grandes institutions internationales, les hommes politiques de premier plan et les patrons de grandes entreprises, ses avis étaient écoutés et appréciés.

La Société des Rédacteurs du Monde salue un grand directeur et le grand professionnel de la presse écrite qui s'était mis, avec ardeur, à relever les défis du Web et de la modernité.

Erik quitte Le Monde trop tôt, beaucoup trop tôt et de manière dramatique. Si ses talents de plume étaient connus de tous, il nous quitte aussi en conservant sa part de mystère. L'homme était pudique. Erik était d'un bloc. Il ne se partageait pas.

Que sa famille, ses proches, ses amis trouvent ici des paroles de réconfort. Nous voulons honorer la mémoire d'Erik et rendre  hommage à son intégrité"

Le conseil de gérance de la société des rédacteurs du Monde, au nom de tous les personnels du journal






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